La toile entre les mondes est un sympathique petit roman américain de science fiction. Il présente surtout l’intérêt d’être l’un des premiers – au même moment que les Fontaines du Paradis d’Arthur C. Clarke comme l’indique ce-dernier dans la préface – a avoir évoqué l’ascenseur spatial. L’essentiel du livre aborde le sujet de la construction d’un ouvrage d’art extraordinaire permettant d’aller très simplement dans l’espace sans utiliser de fusée. L’idée de l’ascenseur spatial est d’utiliser le principe – déjà employé en partie par les satellites géostationnaires – de relier par un câble un point du sol terrestre avec une masse de contrepoids située à l’altitude géostationnaire. On rappelle que l’altitude géostationnaire est une orbite où la position de l’objet reste fixe par rapport au sol. Le roman raconte donc la mise en place d’un tel artefact à la proximité de la ville de Quito, car elle est située sur l’équateur, avec pour contrepartie céleste un astéroïde ramené de la ceinture idoine. Le héros, Rob Merlin, un architecte, sera accompagné dans cette tâche fantastique par les moyens d’un milliardaire, Régulo, ayant fait fortune dans le transport spatial. Si ce roman reste une œuvre simple, il pose les bonnes questions concernant l’accès…
Regain, qui sort aujourd’hui en version restaurée, est un film datant de 1938, réalisé par Marcel Pagnol, avec Fernandel, Orane Demazis et Gabriel Gabrio. La musique est de l’illustre compositeur Arthur Honegger qui comme l’indique Pagnol s’attacha de lui-même à l’équipe de tournage. Cette œuvre raconte l’histoire d’un village en ruine, abandonné de ses habitants sauf des trois derniers. Un beau jour y passeront un rémouleur accompagné d’une jeune femme. Ce village en ruine peut ardemment faire penser à notre époque. Comme lui celle-ci à besoin d’amour et de positif. Une idée à méditer pour notre temps en pensant bien qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.
Il peut paraître étonnant de parler de géographie, de géologie, de tectonique des plaques et d’évolution de la vie sur la planète en centrant les choses sur la France. La France n’est après tout qu’un petit bout de Terre nationale sur une surface bien plus importante. Pourtant, en choisissant ce point de vue, Charles Frankel définit tout simplement un repère particulièrement efficace, qui permet justement de mieux comprendre la dérive des continents, les évolutions climatiques, de la faune et de la flore, et bien sûr des paysages. La France, ni même le reste des terres émergées, n’a pas toujours été à la même place, ni la tête hors de l’eau. C’est ainsi un véritable tour du monde que nous réalisons par l’intermédiaire du témoignage des strates géologiques. Savez-vous que les plus anciennes roches d’Europe sont visibles à proximité de Tréguier en Bretagne ? Frankel, grâce à son livre, tel une madeleine de Proust géographique, nous ramène à nos cours de collège, en approfondissant ceux-ci cette fois-ci, par des explications claires, précises et logiques sur l’évolution des paysages et de leurs sous-sols. Cerise sur le gâteau, Terre de France, par son analyse des paysages est aussi un guide pour les randonneurs, puisque…